Mon avis sur le fast-fashion

Bonjour à toutes et à tous!

Me re voilà!

Je tenais à faire mon petit come-back sur mon blog avec un sujet qui me tient vraiment à coeur ces derniers temps : le fast-fashion.

On ne peut ignorer le fait que la mode est la deuxième industrie la plus polluante après le pétrole, d’abord par l’utilisation de pesticides lors de la culture des matières premières lorsqu’il s’agit de matières dites « naturelles » comme le coton, de l’élevage d’animaux pour leurs fibres (laine) ou même leur peau (cuir) ou encore de la transformation des matières plastiques (=pétrole) afin de créer des fibres synthétiques (polyester).

Je ne vais pas m’étendre sur le sujet mais je vous insert quelques liens plus bas si vous voulez vous documenter et en connaître un peu plus sur le sujet.

Outre polluer la planète avec le sans cesse renouvellement des collections, les grandes enseignes exploitent la main d’oeuvre, nécessaire à la confection. Ces chaînes telles que H&M, emploient  exploitent des ouvriers Birmans de 14 ans payés 15 centimes d’euros par heure, travaillant 11 heures par jour (hors heures supplémentaires), 6 jours par semaine (selon le rapport The Myanmar Dilemma de l’organisation hollandaise Centre de recherche sur les sociétés multinationales). Cela explique les prix très bas pratiqués en magasin.

h&m conscious
Publicité sur le site d’H&M pour sa gamme « consicous », faisant la promotion d’un article à 9,99€.

De plus, je travaille depuis quelques mois dans une grande enseigne d’habillement pour homme dont la spécialité est le jean et je suis témoin d’un suremballage plastique énorme. En sachant tout ce qu’engendre cette industrie, je ne peux pas faire semblant et dépenser mon argent chez Zara comme j’avais l’habitude de faire quelques temps auparavant.

La production d’un seul jean nécessite entre 7 000 et 11 000 litres d’eau, soit l’équivalent de 285 douches.

Rapport de l’Institut National de l’économie circulaire, publié en septembre 2018

Passionnée par la mode depuis petite, mais aussi de friperies et de vintage, j’y ai vu là une solution. Inspirée aussi par les comptes Instagram et chaînes YouTube de Rosa Bohneur et de Clara Victorya, je me suis moi-même mise au « slow-fashion« . Le terme d’économie circulaire peut s’y apparenter : expression relativement nouvelle bien qu’elle soit pratiquée depuis longtemps. Selon l’ADEME, « l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits, vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus ».

Afin de réduire ma consommation, j’ai tout d’abord décidé d’utiliser l’application Vinted (mon compte : bessh). J’y vends les vêtements que je ne porte plus, voire ceux que je n’ai jamais porté (étiquette encore sur l’article) et j’en achète d’autres. Si on s’y penche un peu plus on peut constater que certain.es.s en ont fait leur business : il.elle.s ont une boutique revendant des vêtements vintage et tendance, parfois même spécialisée dans les articles de luxe de seconde main.

J’adore chiner en brocante et en friperie, alors ça n’a rien eu de difficile pour moi ; le charme du vieux et de l’ancien est très apprécié dans ma famille et j’y ai succombé aussi. Cependant, je comprends la réticence de certain.e.s : le « déjà porté », les éventuelles  odeurs, tâches,… Le vêtement a déjà une histoire, mais c’est ce qui le rend unique et je me sens fière de pouvoir lui donner une seconde vie.

slow fashion

Je suis encore en pleine transition, pour un jour pourquoi pas atteindre le « sans faute », bien qu’aujourd’hui je continue parfois à aller dans les enseignes de fast-fashion. Je ne ferai sûrement plus de sélection d’articles sur mon blog comme j’avais l’habitude de le faire l’année dernière, ou du moins je n’y mentionnerai plus les marques extra polluantes.

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Je tiens à rappeler que je ne vous oblige en rien, c’est une décision strictement personnelle.

Je compte reprendre l’écriture de ce blog, alors on se voit dans quelques jours!

Pendant ce temps, prenez soin de vous et de notre belle petite planète 🙂

Hanna

 

Sources / pour aller plus loin :

  1. « La mode sur le podium des industries polluantes », sloweare.com, publié le 28 février 2017
  2. « Le travail des enfants et les bas salaires : le coût réel de la production en Birmanie », Fashion United, publié le 21 février 2017
  3. « Zara, leader inconsté de la fast-fashion », Le Monde, publié le 14 mars 2013
  4. « Et si la mode passait à l’économie circulaire? », Living Circular powered by Veolia
  5. « L’économie circulaire et l’industrie de la mode, quelles actions pour enclencher la transistion pour une économie alternative? », UniverSud Liège